Le Cercle des Discutailleurs et Empailleurs invétérés ! Forum dédié aux poètes vivants ou disparus, Artistes Français ou étrangers, chansons et cinéma. Peintures ,contes et légendes,l'art quel qu'il soit. |
| | Le Coin Poésies | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mar 18 Mar - 22:19 | |
| l'Amour est aveugle et sourd.. ( Platon)
Le meilleur n'est pas celui qu'on croit.....
Il n'est meilleur ami ni parent que soi-même.
(Jean de La Fontaine ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mer 19 Mar - 16:44 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mer 26 Mar - 14:39 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Ven 4 Avr - 10:31 | |
| Il vaut mieux être vaguement dans le vrai, Que précisément dans le faux.
on peut tromper tous le monde quelques temps, on peut tromper quelques uns tous le temps, mais on peut pas tromper tous le monde tout le temps!
Bien souvent on se rend compte que l amour est la , que lorsqu il est trop tard
Il existe dans la rivière ce que n'existe pas dans la mer.
Celui qui n'a pas le temps est déjà mort. (dicton arabe)
Tout acte injuste, même commis pour une juste cause porte en soi sa propre malédiction.
La liberté, ce n'est pas seulement de partir mais de savoir qu'on peut le faire.
-------------------------------------------------------------------------------- Si on continu d'aimer celui qui nous a déçu ou fait du mal alors, c'est qu'on l'aime véritablement. La liberté en amour c'est de ne pas chercher sa liberté La sincérité est la clef de la réussite de toutes les relations sentimentales. Ne mets jamais la clôture avant de planter les piquets. Celui qui ne t'aime plus ne ta jamais aimé. Celui qui n'est^plus ton ami ne la jamais été. Celui qui t'aime pour le bien que tu lui fais, Le jour où tu lui auras tout donné, il te haïra sûrement |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Lun 7 Avr - 15:26 | |
| LECON DE PERSEVERANCE
As-tu déjà observé l'attitude des oiseaux face à l'adversité ?
Pendant des jours et des jours, ils font leur nid, recueillant des matériaux parfois ramené de très loin.
Lorsqu'ils ont terminé et sont prêts à déposer les oeufs, les intempéries ou l'oeuvre de l'être humain ou d'un quelconque animal détruit et envoie au sol ce qu'ils ont réalisé avec tant d'effort.
Que fait l'oiseau ? Il paralyse et abandonne la tâche ?
En aucune façon... Il recommence encore et encore jusqu'à ce que les premiers oeufs apparaissent dans le nid.
Parfois, très souvent, avant que naissent les oisillons, un animal, un enfant ou une tempête détruit une fois de plus le nid mais cette fois avec son précieux contenu.
Cela fait mal de recommencer depuis zéro, même ainsi, l'oiseau ne se tait jamais, ni ne recule, il continue de chanter et de construire, construisant et chantant.
As-tu parfois le sentiment que ta vie, ton travail, ta famille ne sont pas ce que tu avais rêvé ? As-tu parfois envie de dire "assez", l'effort n'en vaut pas la peine. C'est trop pour moi ! Es-tu fatigué de recommencer, du gaspillage de la lutte quotidienne, de la confiance trahie, des buts atteints quand tu étais sur le point d'y arriver ?
La vie frappe ainsi parfois, mais ne te rends jamais. Dis une prière, mets ton espoir en avant et fonce. Ne te préoccupe pas si dans la bataille, tu reçois une blessure, il faut s'y attendre. Réunis les morceaux de ton espérance, reconstruis-la et fonce de nouveau.
Peu importe ce qui se passe, ne faiblis pas, va de l'avant.
La vie est un défi constant mais cela vaut la peine de l'accepter et surtout n'arrête jamais de chanter.
Courage ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mar 8 Avr - 16:04 | |
| A trop vouloir vivre sa vie, à trop vouloir la comprendre,
Le temps passe, les bons moments semblent fondre.
A trop vouloir saisir la chance elle passe......
A trop vouloir vivre sa vie , elle file.......
.......entre les doigts, s'enlace et se délace.
Je suis le présent, je suis le rêve,
Devant ta raison je m'interroge.
Où est la réalité ? où sont où sont mes pensées, moi,
mes rêves ?
Tu es le passé, le présent et mon futur,
Tu es la raison qui n'a point de limite,
Tu es le présent qui irrésonable.......... s'effrite
Et seule, devant tout cela.........
éternel témoin..............je médite |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mar 8 Avr - 16:15 | |
| Après l'hiver (poème de Victor Hugo)
Après l'hiver
N'attendez pas de moi que je vais vous donner Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ; La nuit meurt, l'hiver fuit ; maintenant la lumière, Dans les champs, dans les bois, est partout la première. Je suis par le printemps vaguement attendri. Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ; Je sens devant l'enfance et devant le zéphyre Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ; Mai complète ma joie et s'ajoute à mes pleurs. Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs. Accourez, la forêt chante, l'azur se dore, Vous n'avez pas le droit d'être absents de l'aurore. Je suis un vieux songeur et j'ai besoin de vous, Venez, je veux aimer, être juste, être doux, Croire, remercier confusément les choses, Vivre sans reprocher les épines aux roses, Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.
Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu ! On sent un souffle d'air vivant qui vous pénètre, Et l'ouverture au loin d'une blanche fenêtre ; On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ; On a le doux bonheur d'être avec les oiseaux Et de voir, sous l'abri des branches printanières, Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
26 juin 1878.
© Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mar 8 Avr - 23:44 | |
| L'âme ce trésor à entretenir et Révéler
Pensons-nous que nous soyons admirablement bien faits, nous, hommes et femmes de la Terre et que nous ayons un trésor dont nous avons à prendre soin ?
Pensons-nous que ce joyau dans lequel se trouve la Communion, la Joie mais où se cache derrière aussi des sentiments, contradictoires ou négatifs soit notre âme ?
Ces sentiments troubles s'atténuent pour finir par complètement disparaître au fur et à mesure de notre évolution, de notre progression, de notre ascension spirituelle pour permettre à la Pureté Absolue de se frayer Son Chemin en nous, de faire Notre Éducation, et d'Être tout simplement.
|
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mer 9 Avr - 15:49 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mer 9 Avr - 15:52 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Jeu 10 Avr - 1:31 | |
|
Qu'est-ce que le Bonheur?
Une famille unie, des proches, des amis Une histoire qui n’est jamais finie Une larme versée, le malheur arrivé Mais plus tard le bonheur dans nos pensées La pleine lune, entourées d’étoiles Forme une superbe toile Le coucher du soleil L’une des plus grandes merveilles Nous réserve une nuit sans pareil Arrêtez le malheur! Sur cette terre à tout heure Semer l’amour dans nos coeurs Serait mon plus grand bonheur.
Cynthia, 11 ans, Beyrouth-LIBANLe bonheur, c’est un monde en paix, où règnent l’amour et l’amitié. Un monde sans querelle ni guerre, avec un coeur ouvert, ouvert à son prochain, même à son ennemi.
Erika, 13 ans, MadagascarMon bonheur est le jour où mon coeur est plein d’amour. Où la haine s’efface de ce monde sans pitié et une parcelle de grâce se répand dans l’humanité.
Mon bonheur est l’heure où le partage sera davantage un acte de ferveur provenant du fond des coeurs.
Où il n’y aura plus, ni pauvres ni esclaves, ni crimes ni cadavres. Où l’homme sera dépourvu de méchanceté et d’égoïsme, de cruauté et de matérialisme.
Scarlet, 10 ans, Beyrouth-LIBAN |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Ven 11 Avr - 16:31 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Ven 11 Avr - 21:32 | |
| Je voulais embaumer de parfum délicat, Juste émaner pour toi la rose et le muscat. Fallait pas me froisser, fallait pas m’abimer, Just’ rester près de moi, me caresser du nez.
Je ne suis qu’une rose, une toute petite rose, frêle et fragile rose, une toute petite chose, plantée dans Ses jardins, protégée à l’abri, j’ai retrouvé mon souffle, moi qui perdais la vie.J’avais presque oublié mes blessures, mes tourments, j’avais presque pensé être forte comme avant ! Mon cœur fut trop brisé et j’ai perdu la force. Je n’ suis qu’humilité, un canal de Sa force.
Sans Lui je ne suis rien, Lui en moi il peut tout. Lui, il est Tout Amour, c’est lui qui donne tout. Il est Toute Puissance et Toute Guérison, Jamais je ne pourrais oublier tous ces dons.
Certains l’appelle Dieu, d’autres Mon père Céleste, Certains disent Buddha, ou Allah mais il reste, Cette merveille qui peut tout en nous restaurer, Qu’importe au fond vraiment la façon de l’appeler.
Le tao ou le Christ, le grand Esprit divin Enfin la Vie en nous, le raisin et le pain, celui qui me fait dire, je veux plus, I want more je veux voler plus haut, sur Ses ailes à l’aurore,
Je veux des paillettes d’or, et puis me sentir libre de jouer sur les nuages aux anges qui enivrent. Je veux bouger, sauter, et en éclats de rire, Je veux te retrouver, léger, joyeux de vivre.
Je ne veux plus d’attaches, de lourdeurs ou d’ennuis. Je veux juste être là pour elle, pour toi, pour lui. Emaner Son Amour, rayonner Sa Lumière, Donner les mains aux miens, magiques les fées mères.
Il a neigé un peu sur Liège aujourd’hui, Les bois étaient tout blanc et vraiment très jolis, Les flocons qui dansaient avec le vent glacial, M’invitaient avec les elfes dans une ronde royale.
Le gai soleil donnait tous ses rayons heureux, Venant me réchauffer et caresser mes yeux. Est-ce en marchant, sublime, dans ce spectacle offert, Que sont venus portés par le vent tous ces vers ?
Quelle merveille que la vie! Quelle mère veille sur ma vie ? Les fées mères ? Notre terre, qui souffre sans aucun cri ? Est-ce l’air du temps éphémère et mouvant ? L’eau glacée des flocons, fragile émouvante ?
Ou le feu Soleil, roi, fort et majestueux, Qui sans cesse, sans pourquoi emplit d’or tous les cieux ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Dim 13 Avr - 21:17 | |
| L'isolement
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l'étoile du soir se lève dans l'azur. Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres, Le crépuscule encor jette un dernier rayon, Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon. Cependant, s'élançant de la flèche gothique, Un son religieux se répand dans les airs, Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N'éprouve devant eux ni charme ni transports, Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante : Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue, Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m'attend. » Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Que le tour du soleil ou commence ou s'achève, D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève, Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ; Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire, Je ne demande rien à l'immense univers. Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ! Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ; Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore, Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi ! Sur la terre d'exil pourquoi restè-je encore ? Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Lun 14 Avr - 1:42 | |
| L’amitié, c’est comme une fleur Il faut la cultiver avec son cœur La faire fleurir longtemps Et profiter de son acheminement C’est comme une caresse Pleine de tendresse Je ne sais pas si écrire est un choix réussi Pour vous exprimer mon amitié, mais ce sont ceux que j’ai choisi Ce ne seront que quelques souvenirs dans ce témoignage Qui me font venir vers vous, mais sans images Le Destin a mis sur mon chemin Des amis, tous extraordinaires, que j’aime bien Parlons en de l’amitié C’est quelqu’un avec qui, on a une grande affinité C’est un sentiment de tendresse Et même, si j’ai acquis de la sagesse Je reste avec mes doutes, mes soucis C’est une personne à qui tu racontes bien des choses, Que tu ne trahis pas, et avec qui, tu dis beaucoup de choses C’est à elle que l’on confie ses soucis, et pour moi, l’amitié, c’est toute la vie Quand je suis désemparée, seule et que je ne peux plus penser Elle me tend la main, et elle est là, lorsque j’en ai besoin Un peu de gentillesse amène le sourire Et vous réchauffe le cœur comme un feu de bois Il vaut mieux chez autrui, chasser le désarroi Avec sincérité je peux le dire, et je suis de bonne foi Que pour donner aux autres la joie de réussir, il faut donc donner un peu de soi L’ amitié, c’est celle qui est là, et qui ne t’a jamais oublié L’amitié est un trésor qu’il faut tous les jours, conserver, dorloter Et préserver ainsi ce que nous avons si bien développé au fil des années Plutôt que d’abandonner, nous devons tous nous entraider et aussi pour que l’amitié dure toute l’éternité C’est ma façon à moi de vous remercier Vous, qui sans le savoir, m’avez tant aidée Grâce à vous, je suis restée naturelle, calmer certaines colères Ce qui m’a permis de réussir à garder les pieds sur terre Vous faites partie de mes plus beaux souvenirs Vous savez mes amis, que je vous adore et je vous en remercie C’est très motivant d’écrire des poèmes pour les adresser à quelqu’un Qui va les lire, les juger et comprendre ces tous petits riens Qui vont se demander, mais à quoi servent les vers ? La réponse est rapide : Ils ne servent à rien Vous trouver cela inutile ? Alors écoutez bien La poésie est dans l’art de plaire pour s’évader, et si on aime la prose ou les rimes enchaînées Les mots, et les pensées qui nous assaillent auxquels nous sommes attachés n’ont pas toujours le même sens en cherchant les bonnes phrases, le bon mot Pour qui l’on veut que l’ensemble soit bien Il suffit d’un papier, d’un crayon, d’un stylo pour diriger ses pensées qui animent notre pauvre mémoire pour faire revenir notre passé Alors quand je n’y serais plus, je vous regarderai peut-être d’un peu loin Cependant, de vous tous, j’en aurai toujours besoin Et si un jour je dois être heureuse dans un vrai Paradis Que je pense avoir mérité et que je ne m’imagine pas encore aujourd’hui Et si je peux comme toujours, vous donner discrètement un quelconque soutien Ca, c’est dans ma nature d’ aller vous donner un coup de main, et selon mes moyens C’est un art gratuit, comme le sourire, mais si riche en promesses Une évasion de rêve, un saut, voilà ce que traduit un moment de faiblesse Ma vie n’a pas été un long fleuve tranquille, et je dois faire beaucoup d’efforts Aussi, je fais appel a votre compréhension, à votre générosité après tous ces efforts Ce message a pour but de montrer aux gens qu’on les aime Et de voir combien ils nous le rendent, ça nous entraîne On dit que l’amour est aveugle ; l’amitié, elle, est clairvoyante. J’ ai horreur du mensonge, c’est comme un os que l’on jette, mais qui vous étrangle J’ aspire avant tout , de faire plaisir à chacun En pensant que ce ne sera pas sans lendemain Merci de votre confiance, votre sympathie
Anonyme |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Lun 14 Avr - 2:54 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Lun 14 Avr - 2:57 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Lun 14 Avr - 3:14 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Lun 12 Mai - 20:22 | |
| |
| | | DorsBébédors Moderateur
Messages : 62 Date d'inscription : 26/04/2008
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mar 13 Mai - 0:09 | |
| Pour toi
Pour toi, j’allumerai des étoiles nouvelles Et je déposerai l’arc-en-ciel dans tes mains ; Pour toi, je cueillerai la rose la plus belle Et lui déroberai, en secret, son parfum.
Pour toi, j’arrêterai la course des nuages Et je t’inviterai au pays des merveilles, Pour toi, j’affronterai tempêtes et orages, Pour toi, je défierai les salves du soleil.
Pour toi, je pétrirai le terreau et la pierre En effleurant ton corps sur lequel, doucement, Je coulerai des ors. Je creuserai la terre, L’inondant de saphirs, de rubis et d’argent.
Pour toi, je bâtirai des tours, des cathédrales, Où je t’adorerai à l’égale des dieux, J’incrusterai les murs d’émeraudes, d’opales, De jades, de diamants brillant de mille feux.
Pour toi, je franchirai les plus hautes falaises, Pour toi, de fouillerai le fond des océans ; Je me ferai le vent qui souffle sur les braises Et je te chercherai dans l’au-delà du temps. | |
| | | DorsBébédors Moderateur
Messages : 62 Date d'inscription : 26/04/2008
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mar 13 Mai - 0:40 | |
| Dis lui
Dis-lui que le zéphyr a éteint la chandelle, La source, qui vivait dans mes yeux, s’est tarie Et qu’il n’en reste rien, pas même une parcelle, Même les souvenirs heureux se sont enfuis.
Dis-lui que, plus jamais, lorsque tu le verras, Mon cœur cadenassé bondit de ma poitrine, Je ne le pleure plus et ne regrette pas Ses belles mains racées, ni sa lèvre assassine.
Dis-lui que c’est fini, que je ne l’aime plus, Dis-lui ce que tu veux, même si c’est mensonge, Car je l’ai oublié, non, je ne l’attends plus, Il ne vient plus hanter ni mes nuits, ni mes songes.
J’ai cassé le miroir où s’enlaçaient nos yeux Et j’ai gommé les mots qui me parlaient de lui, Dis-lui que j’ai jeté ses lettres dans le feu, Même si c’est pas vrai, dis-le lui, je t’en prie !
Dis-lui, toi mon amie, tout ce que tu voudras ! Mais ne lui dis jamais les longues nuits sans fin, Les sanglots étouffés, les regrets, le chagrin, Dis-lui n’importe quoi, mais il faut qu’il te croie ! | |
| | | DorsBébédors Moderateur
Messages : 62 Date d'inscription : 26/04/2008
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mar 13 Mai - 11:16 | |
| Le château de sable
Il y a bien longtemps, comme font les enfants, J’ai bâti un château, tout près de l’océan, J’y ai mis de l’espoir, j’y ai mis de l’amour, Je croyais qu’il pourrait les garder pour toujours.
Moi, je l’avais construit défiant l’éternité, Mais les tout premiers flots l’ont cassé, emporté, Et, l’enfant que j’étais, qui s’en est revenue, N’a trouvé, sur le sable, qu’un rivage nu.
J’ai quitté l’océan, le laissant pour toujours, Car il avait détruit mes espoirs, mes amours, Il n’a pas su garder le château de mon cœur, Et les vagues ont mangé ma maison du bonheur. | |
| | | DorsBébédors Moderateur
Messages : 62 Date d'inscription : 26/04/2008
| Sujet: Re: Le Coin Poésies Mer 14 Mai - 1:17 | |
| La Mouche Dans le soir qui descend collant ses joues aux vitres, Une mouche égarée vient frapper le carreau ; Tombant sur le tapis, son corps en vain s’agite, La voici qui s’entête et s’y cogne à nouveau.
Captive et indomptée, elle se rue, rebelle, Dans la lumière bleue ; en un ultime assaut, Rêvant de liberté, elle déploie ses ailes, Mais, revient s’écraser au milieu du carreau.
Fugitif séquestré, l’esprit qui nous habite, Comme un bourdon, s’abat sur les vitres du temps ; Au lieu de rechercher en soi, c’est dans la fuite, Qu’il tente de trouver un chemin apaisant.
Pourtant, il suffirait d’un signe salutaire, Qui ne se trouve point qu’en l’âme en profondeur, Car la clé du bonheur et la seule lumière Sont celles de l’amour qui brille dans nos cœurs.
Orphelin
Je suis venu dans une étable, Un lit de paille, une litière, Dans cette vie abominable, Entre les genoux de ma mère.
Abandonné sur le chemin, Comme un paquet qu’on a jeté, Aucun secours, aucune main Ne sont venus me délivrer.
Enfant du doute et de la peur, Au bord des sombres pâturages, Je n’ai connu que la douleur Et la colère des orages.
Entre les murs d’une prison Ma vie ressemble aux feuilles mortes Lorsqu’on les piétine à foison Avant que le vent les emporte.
Mon dieu, mon dieu, que t’ai-je fait Pour mériter tant de colère ? Aurais-tu oublié, qu’hier, Dans une étable, tu naissais ?
mon ombre
Et mon ombre trahit et déserte mes pas Et fuit d’entre mes doigts comme l’eau de la source, Et elle court toujours devant, derrière moi, Pourtant je ne sais pas où finira sa course. J’aimerais la toucher, j’aimerais lui parler, Qui est-elle vraiment ? Le revers de l’azur ? J’aimerais la coucher et puis la caresser, Mais elle s’évanouit et, dans le clair obscur,
Cruelle, se dérobe impossible à saisir. Elle est mon âme-sœur, nos destins sont liés, Et, quand le jour se vêt de voiles argentées, Son ombre s’insinue en défiant le zéphyr.
Lorsque j’aurai tiré l’ultime révérence, Mon âme s’en allant vers sa dernière escale, S’éteindra-t-elle aussi et, en toute innocence, M’offrira un baiser à l’arôme nuptial ?
la fille de joie
Elle vendait ses attraits et son corps aux amants, Peut-on donner l’amour, quand le cœur est distrait ? Il flottait, dans ses yeux, des rivières de diamants, Peut-on donner l’amour, lorsque le cœur se tait ?
Aux guinguettes à Nogent, elle avait rencontré, En femme à son espoir, à ses vœux enchaînés, Un marin que la mer délaissa un été, Qui l’aima une nuit, et puis s’en est allé.
La voici, un ponton sans vergues et sans mâts, Elle tangue, isolée, dédaignée, elle se noie. La mer, autour d’elle, vaisseau désemparé, Sans borne, la roule vers de froides contrées.
Elle flotte au gré du flux et du reflux, Terrassée de chagrin, son âme s’est perdue. Son marin est parti, il ne reviendra plus, Ses rivières de diamants et sa vie sont foutues.
Elle vend ses attraits et son corps aux amants, Peut-on donner l’amour, quand le cœur n’y est pas ? Il flotte dans ses yeux la rivière du volcan, Peut-on donner l’amour lorsque le cœur est las? | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le Coin Poésies | |
| |
| | | | Le Coin Poésies | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|